Science

La transition alimentaire est l’une des modalités de la transition écologique et implique de modifier profondément et durablement nos habitudes de consommation et nos environnements alimentaires contemporains. A cette révolution verte s’ajoute une révolution technologique majeure, celle de l’intelligence artificielle, dont l’influence sur le monde alimentaire est autant attendue que redoutée. Les acteurs de la santé publique, de la restauration et de l’industrie doivent s’emparer de ces profonds bouleversements qui touchent autant les consommateurs que les professionnels de l’alimentation.

L’équipe du Centre de recherche de l’Institut Lyfe accompagne les différents acteurs du monde alimentaire et de la santé pour faire face à ces défis contemporains et offre des solutions fondées sur la preuve scientifique.


La rechercheLes projets collaboratifs de recherche, menés entre les chercheurs de différentes disciplines et spécialités du Centre de recherche, permettent :
i) de comprendre les mécanismes de prise de décision qui sous-tendent les comportements alimentaires contemporains,
ii) d’identifier les facteurs d’acceptabilité (psychologiques, culturels, etc.) de nouveaux aliments ou pratiques alimentaires,
iii) de mesurer la congruence entre les promesses marketing et l’expérience réelle des consommateurs,
iv) de permettre à différentes populations de bénéficier d’une alimentation saine, durable et goûteuse.

Les résultats des différents projets sont valorisés sous la forme d’articles publiés dans des revues internationales prestigieuses à comité de lecture et de communications dans des congrès scientifiques de renommée mondiale. L’équipe du Centre est également experte dans la traduction de ces résultats en livrables opérationnalisables en entreprise : proposer une segmentation fiable de marché cible/consumer insight, tester la pénétrabilité/l’acceptabilité d’une innovation produit, transférer des méthodes de design thinking/créativité, formuler des recommandations/ des outils d’accompagnement au changement, identifier les évolutions sociétales.

1. Recherche en Sciences Sociales



Le groupe de recherche en sciences sociales s’intéresse au rôle des dimensions sociales et culturelles dans les transitions alimentaires contemporaines vers des modèles alimentaires plus respectueux de la santé, de l’environnement, des producteurs et du bien-être animal. Les travaux s’articulent autour de quatre grands thèmes :

1- Acceptabilité du changement alimentaire

L’impératif de faire évoluer les pratiques alimentaires implique nécessairement la diversification des produits consommés, et donc l’introduction ou la redécouverte de nouveaux produits. Cela pose d’une part la question de l’acceptabilité culturelle pour les consommateurs : comment intégrer des produits plus sains et responsables dans un contexte culturel donné ? Comment favoriser l’évolution de pratiques fortement intégrées dans des routines sociales ? D’autre part, la posture des professionnels du secteur de l’alimentation, notamment dans la restauration, constitue également un angle important : comment se positionnent les restaurateurs vis-à-vis des enjeux de durabilité ? Quel rôle peuvent-ils jouer, tant du fait de leurs savoir-faire que de leur impact médiatique ?

2- Production, transmission et réception des savoirs relatifs aux transitions alimentaires

L’importance des enjeux liés à l’évolution des modèles alimentaires génère dans la société une multitude d’informations et de discours, qui sont appropriés, diffusés et mobilisés selon des modalités et des intérêts divers. Dans ce contexte, quel rôle prend – et doit prendre – la production des savoirs scientifiques ? Quels liens avec la société civile et quelle place pour la dimension participative ? Comment informer et sensibiliser les citoyens sans ajouter de la confusion ou renforcer la circulation d’informations peu fiables ? Quelle place peuvent prendre des formes alternatives, notamment artistiques, dans ces échanges ?

3- Patrimoines alimentaires et transitions

L’augmentation de l’intérêt patrimonial pour l’alimentation s’observe notamment dans le nombre important de pratiques et savoirs liés à l’alimentation inscrits depuis 2010 sur les listes du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Toutefois, de même que la notion de patrimoine revêt des définitions variables, les enjeux autour de ces patrimoines alimentaires sont divers, et peuvent aussi bien servir les enjeux de durabilité que se trouver en tension. Comment se construisent les projets patrimoniaux ? Quels jeux d’acteurs révèlent-ils ? Quelle place peuvent-ils jouer dans les transitions alimentaires, notamment dans un contexte où le changement climatique remet en cause les caractéristiques, ou plus encore, la viabilité des produits alimentaires dit traditionnels ?

4- Evolution des relations sociales autour de l’alimentation

L’alimentation est souvent présentée comme un espace de partage et d’échange, que ce soit par le partage du repas en lui-même (commensalité) ou des activités associées : cuisine, approvisionnement… On lui prête ainsi des vertus pour créer du « lien social » et combattre l’« isolement ». A l’inverse, certains discours (scientifiques, médiatiques ou institutionnels) soulignent parfois une impression de rupture ces liens à travers des pratiques qui seraient plus individualisés. Toutefois la nature des liens créés est très variable, et ces discours relèvent souvent plus de l’impression que de la connaissance. Une investigation de la nature de ces liens s’avère nécessaire pour préciser les conditions dans lesquelles les relations sociales qui se nouent autour de l’alimentation peuvent contribuer à des pratiques plus saines et durables.

Les travaux mobilisent des approches majoritairement qualitatives et comparatives, à travers des disciplines comme la sociologie, l’anthropologie, la psychologie sociale ou la géographie. Des approches quantitatives peuvent également être mobilisées pour travailler à des échelles plus larges.



Responsable : Maxime Michaud 
Membres : Raúl Matta, Olga Melique, Maëva Piton
, Maxence Blanchet, Marie d'Antimo, Calixte Engelberg



2. Recherche en Sciences Cognitives 



Le Groupe de Recherche Cognition et Alimentation étudie les mécanismes cognitifs et neuronaux qui sous-tendent les représentations mentales de la nourriture, des saveurs et du comportement alimentaire. Nos intérêts de recherche couvrent la perception des propriétés sensorielles des aliments et des boissons, les comportements alimentaires et les mécanismes de prise de décision qui les sous-tendent.

Notre groupe interdisciplinaire de recherche est interdisciplinaire et aborde des questions de recherche ancrées théoriquement théoriques en utilisant des méthodologies robustes de psychologie du développement et cognitive, et de neurosciences cognitives et computationnelles. Nous étudions ces questions chez les enfants et les adultes, chez des experts sensoriels et culinaires, ainsi que chez des patients souffrants de troubles alimentaires et de déficits sensoriels.

Pour parvenir à une approche véritablement multidisciplinaire de la cognition alimentaire, nous concentrons nos recherches sur quatre domaines interconnectés fondamentaux : la perception multisensorielle, les connaissances conceptuelles, l’apprentissage et la mémoire et les gestes et le comportement.



Responsable : Jérémie Lafraire
Membres : Anne-Lise Saive, Carol Coricelli, Damien Foinant, Juliette Greco, Matteo Gandolini, Laura Gagliardi, Sabrina Boulkour, Adoracion Guzman, Fateme Aliyari, Maxime Barbier



3. Recherche en Nutrition et Comportement Alimentaire


Le groupe « Nutrition et comportement alimentaire » étudie les facteurs clés qui sous-tendent les perceptions et les préférences alimentaires, l'appétit et la consommation de nourriture dans différentes cultures et à différents stades de la vie.

Nos activités de recherche se concentrent sur trois domaines clés :
- Explorer les aspects hédoniques et physiologiques de la prise alimentaire en fonction du statut pondéral.
- Moduler le profil sensoriel et nutritionnel des repas en tenant compte des différences interindividuelles par rapport à la santé.
- Stratégies visant à encourager une alimentation saine en équilibrant le plaisir et l'alimentation.

 
Nos travaux de recherche utilisent une approche multidisciplinaire et une diversité de méthodes observationnelles et interventionnelles pour faire avancer les connaissances sur l'impact des propriétés nutritionnelles et sensorielles des repas sur l'optimisation de la prise alimentaire. Notre ambition est que ces travaux puissent contribuer à une meilleure stratification et caractérisation des individus pour le développement d'interventions diététiques personnalisées afin d'améliorer à terme la santé dans sa globalité et sa complexité.




 




La vision pluridisciplinaire de la recherche est développée au travers des projets, mais aussi par l’intermédiaire des activités de transfert de connaissance conduites au Centre de Recherche : publications scientifiques, séminaires de recherche, symposiums internationaux.
 

Centre de Recherche et d'Innovation - Institut Lyfe

Château du Vivier - Ecully - France
Tel: +33 (0)4 72 18 02 20

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Raphaëlle Mouillefarine
Partnerships Development
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